Une des questions m’est le plus souvent posée, c’est “Sandra, as-tu des trucs pour simplifier la gestion des repas de la semaine?”. Quand on part de zéro, ou que la vie va trop vite, la planification des repas peut être lourde et difficile à faire. La charge mentale est souvent impactée, puisque les repas, il ne s’agit pas simplement de les cuisiner! Il faut choisir les plats au menu, faire l’épicerie, parer les aliments, etc. Donc, inévitablement, la charge mentale est impactée.

Toutefois, la planification est la clé pour enlever une certaine lourdeur! Un sentiment de zénitude s’installe lorsqu’on sait ce qu’on va manger et que l’épicerie est faite, et les économies découlant de notre planification signifient moins de stress financier ?

Cette semaine, je vous partage cinq trucs qui vous aideront à simplifier la planification de votre menu hebdomadaire :

 

1- Les crudités au centre de la table

J’ai toujours fait la promotion des crudités! En me fiant aux nombreux témoignages que j’ai recueillis au fil du temps, tout indique que les enfants préfèrent les crudités aux légumes cuits. Simplement en mettant des crudités au centre de la table, même si des légumes cuits sont servis dans l’assiette, on maximise nos chances que nos enfants mangent des légumes. Que vous ajoutiez une trempette ou non, ce n’est pas important au final, puisque vos enfants consomment leurs légumes avec plaisir et appétit. Toutefois, rappelez-vous que ce n’est pas la fin du monde s’ils n’en consomment pas beaucoup; il ne faut surtout pas leur mettre trop de pression!

Le fait de déposer une assiette de crudités au centre de la table comporte un autre avantage notable. En effet, le plateau de crudités nous permet d’ajouter des légumes à des repas qui n’en prévoient pas (ex. lasagne, hot dogs, etc.) afin de les compléter et de les équilibrer. On doit simplement prendre l’habitude de mettre le plat au centre de la table! Chez nous, je prépare concombre, poivron, carotte, tomate cerise, etc. et je vous jure qu’ils disparaissent magiquement dès que l’assiette touche la table 😉

Cette pratique permet aussi aux enfants d’aller chercher les légumes qu’ils veulent dans la quantité qu’ils souhaitent, et ainsi assimiler une habitude qu’ils pourront transposer aisément aux soupers servis au centre de la table.

 

2- Servir souvent les mêmes aliments

Les enfants aiment ce qu’ils connaissent déjà! D’une famille à l’autre, les habitudes alimentaires et les goûts changent. Par exemple, chez nous, les enfants n’étaient pas particulièrement fervents du pâté au poulet ou de la tourtière la première fois; mais à force d’en manger, ils créent une habitude. Il peut être tentant (et stimulant!) pour la personne qui cuisine de briser la routine et d’essayer de nouvelles recettes. Par contre, servez souvent les mêmes types de repas ou d’accompagnements afin d’aider vos enfants à apprivoiser plus facilement les aliments qui se retrouvent dans leur assiette.

Aussi, lorsqu’on mange souvent les mêmes recettes, on a plus besoin de sortir son livre de recettes; on vient qu’à connaître nos recettes par cœur, ce qui facilite la planification et la préparation. On sait déjà quels ingrédients on a besoin pour réaliser la recette, ou encore on va penser à faire une recette précise s’il nous reste un ingrédient à passer (ex. il me reste un céleri, c’est l’occasion de faire un macaroni chinois!). Je vous suggère donc de cuisiner plusieurs recettes différentes, mais de les répéter souvent. Ce genre de pratique laisse de la place à des “recettes sans recette”, qui me permettent de passer mes restants selon ce que j’ai dans le frigo ou le garde-manger.

Quoi faire si l’enfant ne mange pas une recette qui se retrouve dans notre rotation régulière? Ma réponse courte: tant pis pour lui! ? Sans blagues, en partant du fait qu’on sert aussi d’autres aliments sur la table, comme le plateau de crudités par exemple, l’enfant ne sortira pas de table le ventre vide. L’idée ici n’est pas de préparer 4 soupers différents le même soir! Cela compliquerait grandement la planification des repas, et irait à l’encontre de ce que j’essaie de vous transmettre dans cet article…

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3- Liste d’épicerie de base

En plus des avantages mentionnés ci-dessus, le fait de servir souvent les mêmes aliments comporte un avantage majeur lorsque viendra le temps de faire votre liste d’épicerie! En effet, les recettes faites régulièrement demandent d’avoir toujours les mêmes ingrédients de base sous la main. Vous en viendrez donc naturellement à vous créer une liste d’épicerie de base, que vous pourrez compléter avec quelques aliments d’extra (aliments en spécial, à essayer, ou que vous avez terminés). Cela vous évitera de partir de zéro lorsque vous ferez votre liste, ce qui peut créer un sentiment de découragement!

Point non négligeable: le fait d’avoir une liste d’épicerie de base vous permettra aussi de déléguer! On achète si souvent les mêmes ingrédients de base qu’on ne pense plus à les ajouter à la liste. Alors quand vient le temps d’envoyer chéri.e au supermarché, il se peut qu’il.elle oublie d’acheter quelques essentiels. D’où l’importance de les noter lorsqu’on délègue ?

 

4- Une seule nouvelle recette par semaine

Les mêmes recettes tout le temps, ça peut être trop routinier pour les personnes qui, comme moi, aiment la variété! C’est pourquoi je vous propose d’inclure de nouvelles recettes à votre menu. Mais attention! Toujours dans l’idée d’alléger votre planification de repas, limitez-vous à une seule nouvelle recette par semaine. Si vous décidez d’outrepasser cette recommandation et d’en ajouter plusieurs, je vous le dis, ça ne toffera pas. Je le sais par expérience! Vous allez vous décourager et alors penser que la planification, c’est trop compliqué.

N’oubliez pas! Contrairement à une recette que l’on connaît, la nouvelle recette, on doit la lire attentivement, acheter les nouveaux aliments en conséquence, etc. Il faut donc prévoir plus de temps qu’une recette que l’on maîtrise déjà bien. Aussi, il est possible qu’elle ne soit pas à notre goût ou à celui de notre famille. Si la recette est un succès et cadre bien dans notre horaire, on pourra l’ajouter à la rotation régulière.

En calculant bien, au bout du mois, cela vous fera quand même quatre à cinq nouvelles recettes. Pas mal du tout!

 

5- L’important, c’est de se nourrir!

N’oubliez pas l’essentiel: l’important, c’est de se nourrir! Vous n’avez pas besoin de vous mettre de la pression à prévoir des menus élaborés et équilibrés en tout temps: les soupers-déjeuners, c’est oui! Quand ça ne vous tente pas, rappelez-vous de ça! Vos enfants mangent déjà varié. Quand bien même qu’un vendredi soir, on mange un bol de céréales, notre corps est nourri et c’est bien correct comme ça! Au final, vous aurez la satisfaction d’avoir servi un repas à votre famille.

N’oubliez pas qu’on a mangé moins varié dans notre enfance et qu’on est encore vivants aujourd’hui! #années90. Et surtout, souvenez-vous qu’on ne juge pas nos habitudes alimentaires sur un seul repas. Il ne faut pas culpabiliser et en faire tout un plat 😉

J’espère que mes cinq trucs vous aideront à voir la planification des repas de façon simplifiée. Avec ces trucs, l’heure du souper sera plus zen et relax ? Et vous, quels sont vos trucs pour faciliter la planification et la préparation de vos repas de semaine?

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