Cette année, j’ai pris des résolutions qui tournent autour de moi. On m’a souvent dit de penser à moi et je n’en ressentais pas le besoin. Ou je n’avais pas une bonne idée de ce qu’était de penser à soi. J’imaginais aller au spa ou écouter un film avec une coupe de vin. Je me suis rendue compte que je mettais beaucoup mon alimentation de côté au profit de celle des enfants. Quand nous mangeons ensemble, tout va bien. Mais le midi et le matin, ouf! Je ne suis pas un exemple à suivre. Et j’en paie le prix en me vidant complètement de mon énergie lorsque mes repas laissent à désirer. Voici tout mon cheminement pour arriver à mes résolutions et vous comprendrez pourquoi je peux difficilement ne pas les tenir.

 

Mon alimentation en priorité

Vers la fin de 2018, j’ai moins bien mangé. Je ne parle pas en qualité mais bien en quantité. Sans le vouloir mes apports ont diminué. Je sautais le dîner lorsque j’étais sur la route, je prenais un déjeuner très petit car ma routine du matin est chargée et longue et j’ai hâte de me mettre au travail à 9h. Vous pensez peut-être que j’avais faim? Oui, les premiers jours mais rapidement la faim est partie. Sont apparus: les nausées et une lassitude des repas. J’ai perdu du poids de façon involontaire et mes muscles ont fondu. Mon niveau d’énergie était à zéro. Même après 2 semaines de vacances chez ma belle-mère, mon appétit n’était pas revenu. Si vous avez eu des nausées de grossesse, vous comprenez un peu comment c’est de savoir qu’il faut manger mais ne pas avoir envie de le faire. Bref, ça m’a pris 2 mois m’en remettre et ça s’est résolu en reprenant un rythme de 3 repas par jour, des collations et manger ce dont j’avais envie. Je me suis jurée de ne plus jamais me laisser aller comme ça. J’ai besoin d’énergie et d’être forte pour mon quotidien.

L’automne dernier, quelques petits patterns sont revenus. Déjeuner insuffisant, dîner qui ressemble à un déjeuner. Une chance que je prends un bon souper (merci les enfants de me forcer à faire à manger). Je me suis parlée encore une fois et j’ai décidé de faire de mon alimentation une priorité. Les enfants mangeront ce que j’ai envie de manger. Et, en faisant cette réflexion, je me suis rendue compte que je me mettais beaucoup de barrières. J’ai un appétit sélectif, comme un enfant, ça se nomme le rassasiement sensoriel spécifique. Je peux manger beaucoup de ce que j’aime et très peu de ce que j’aime moins. Et je fais souvent des repas que j’aime moins car c’est économique ou pratique avec les enfants. Par exemple, le tofu. J’en mange au moins une fois par semaine, les enfants adorent ça. Moi, après 2-3 cubes, je ne mange que les accompagnements. Ma fille me volent les cubes de tofu qui restent dans mon assiette. Croyez-vous que je refais le plein d’énergie avec ce repas? Non, pas du tout. Il existe des solutions. J’adore le tempeh, et, puisque la grosseur de ma famille me demande de doubler la protéine, en faisant du tofu et du tempeh, chacun mange à son appétit et ça reste une seule recette à faire.  Autre exemple, j’adore les salades. Surtout les salades composées de plusieurs ingrédients tels que les noix grillées, les pousses et une bonne vinaigrette. Puisque c’est long à faire, je fais seulement de la laitue et des tomates et j’en mange moins car ce n’est pas ce que je préfère. Aussi, les pousses ne se vendent pas chez Maxi. Encore une fois, il existe des solutions. Je vais reprendre mes commandes hebdomadaires chez Lufa et j’aurai tous mes essentiels pour des salades que j’aime. 

C’est probable que mon histoire ne vous interpelle pas personnellement. Plusieurs veulent perdre du poids, manger moins de sucre ou manger plus végé. Mettre mon alimentation en priorité est le fruit d’une longue période de réflexion et plusieurs erreurs qui ont fait que je me suis ramassée au bout du rouleau. Ce n’est donc pas une résolution banale pour moi. Je sens que je suis prête à y mettre les efforts. Voilà ce que j’ai à travailler:

 

Mes déjeuners: le repas le plus difficile, je ne mange pas en même temps que les enfants, j’ai trop à préparer le matin. Je prends un café au lait puis un smoothie avec eux. Pour me motiver à bien manger le matin, je prévois faire une variation des repas avec du granola maison, des overnight oat et du pain de boulangerie. Pour m’aider, il me faudra une bonne planification afin de préparer mon granola à l’avance et mon gruau froid. Je prévois aussi en acheter de Oatbox via ma commande Lufa pour les matins où rien ne me tente. 

Mes dîners et collations ne sont pas vraiment mieux que mes déjeuners. Un de mes problèmes est que je n’achète aucun produit transformé. Donc, lorsqu’il n’y a rien de prêt… il n’y a rien de prêt! Et si les restes de la veille ne me tentent pas, je me fais un bol de céréales… ça me décourage. Je me suis donc posée la question: qu’est-ce que j’ai envie de manger le midi? Des salade repas, des bols poke ou bouddha ou une bonne soupe repas. La solution est de le planifier, préparer à l’avance et acheter les aliments en conséquences, ce qui inclut quelques vinaigrettes du commerce et les sauce de Sushis à la maison que je trouve tellement bonnes. 

Pour les collations:

  • Fromage fort ou à tartiner avec des craquelins du commerce
  • Dattes et beurre de noix
  • Matcha latté et biscuit sablé
  • Mélange de fruits et noix 
  • Croustilles de maïs
  • Boule d’énergie (je veux trouver une recette qui me fera capoter)
  • Muffin
  • Yogourt déjà aromatisé du commerce
  • Barres du commerce (que je garderai pour moi seulement) j’aime bien celles au figues

Aussi, puisque j’ai commencé à m’entraîner il y a 4 mois, je dois revoir mes collations. Je ne connais pas grand chose à l’alimentation et au sport. Je me dis que ça pourrait intéresser plusieurs mamans que je fouille un peu plus le sujet. 

L’avantage de mes résolutions est que vous pourrez en profiter! Je partagerai mes trouvailles et mes recettes préférées tout au long de l’année. 

 

Produits de qualité, ingrédients de base ou transformés

Jusqu’à mon troisième enfant, j’achetais tous mes aliments biologiques ou locaux et bien souvent, les deux. J’achetais à plusieurs endroits; directement des compagnies ou du producteur et je fréquentais aussi les commerçants locaux. Puis, ça ne fonctionnait plus. Les quantités étaient trop petites, ma gestion des aliments me demandait beaucoup de temps et je n’y arrivait plus. Quand mon mari est décédé, je me suis mise à fréquenter le Maxi et faire des imbattables afin d’avoir une épicerie la moins chère possible. Tout cela est très positif, je suis fière de moi et je sais que mon mari aurait adoré toutes ces économies, c’était son genre. Mais mes valeurs d’alimentation durable et locale sont toujours là et je sens que je suis prête à les remettre de l’avant. Avant, je disais que je ne regardais pas le budget côté alimentation tant que c’était des produits de qualité. Je suis bien loin de ça actuellement. J’évite plein d’aliments car je les trouve chers, et ça me nuit. Voici donc ce que je mets en priorité, je sais que le reste va suivre.

  • Acheter de la viande de petite production ou bio: j’en mange peu alors je peux me permettre de la payer plus chère. 
  • Reprendre les commandes Lufa pour des produits de qualité et des légumes locaux en plein hiver. 
  • Je songe peut-être à me réabonner au Costco pour la variété de produits transformés biologiques à bon prix qu’on y retrouve. Et je sais que vous avez envie que je vous parle des bons choix à faire là-bas.
  • Acheter des produits locaux à tous les endroits agrotouristiques que je visite.

J’aime beaucoup le groupe d’achat Nous-Rire mais j’avais laissé tombé car la journée d’emballage est difficile avec les enfants qui courent partout. Je suis prête à tenter d’en faire une activité familiale et ne pas voir ce 2h d’attente comme une perte de temps.

Dans un même ordre d’idées, j’aime aller au restaurant avec mes amies. Ce n’est pas une résolution officielle mais si j’ai l’occasion d’essayer des nouveaux resto, je ne dis pas non. 

 

En vrac, j’ai aussi ces objectifs:

  • Essayer des nouvelles recettes, je me suis surprise à faire trop souvent les mêmes choses
  • Impliquer encore plus les enfants dans la cuisine, et vous en parler
  • Utiliser mes ingrédients comme les épices et mes thés pour faire rouler le stock (et me donner le droit d’en acheter plein d’autre!)

 

Ce que j’ai abandonné comme résolution:

  • Faire mon pain
  • Faire mes fermentations maison. Il existe de très bons produits locaux qu’il me fait plaisir d’encourager.
  • Manger moins de sucre. J’aime ça et j’assume.

 

Si vous êtes encore ici malgré la longue lecture, c’est que vous êtes peut-être prêtes aussi à faire des changements durables. Pour vous aider, faites une réflexion réelle sur que qui ne fonctionne pas au niveau de l’alimentation. Et quelles sont les solutions? N’oubliez pas de venir m’en parler, je peux sûrement vous soutenir dans cette démarche. 

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