Entendez-vous souvent des «maman, j’ai faim » ; « maman, qu’est-ce qu’on mange? » ; « maman, je veux une collation » ? La gestion des collations et des demandes des enfants parce qu’ils ont faim peut devenir un vrai casse-tête!
Mon truc : instaurer un horaire de repas et collations.
Afficher l’horaire des repas et des collations
Afin d’éviter les nombreuses questions, la meilleure astuce est de faire une planification et de la rendre visible aux yeux de tous!
Pendant le confinement, j’ai fait imprimer des cases de bandes dessinées que j’ai rempli en inscrivant l’horaire de la journée. Il y avait le déjeuner, les activités du matin, la collation, le dîner, les activités d’après-midi et ainsi de suite. En utilisant quelque chose de facile à lire pour les enfants comme une bande dessinée, il est facile pour eux de bien comprendre. Pour les plus petits, je vous conseille d’y mettre des pictogrammes ou même d’imprimer des images pour favoriser la compréhension.
De cette façon, les enfants comprennent qu’après l’activité extérieure, vient la collation.
À qui est la responsabilité du où, quand, quoi et combien?
Afin de d’instaurer un horaire des repas adéquat, il est important de différencier le rôle du parent et de l’enfant quant à l’alimentation.
Tout d’abord, les parents sont responsables du où : bien souvent l’endroit du repas sera à la table de la cuisine. Par contre, il se peut que ce soit sur le comptoir, en pique-nique, sur la table extérieure… C’est donc aux parents de choisir l’endroit où l’enfant s’installera pour manger.
Ils sont aussi responsables du quand : sans surprise, les parents ont une meilleure connaissance de l’horaire de la journée et ils comprennent qu’habituellement les repas sont présents à trois reprises. Ils ont aussi connaissance que le petit estomac d’un enfant n’est pas en mesure d’être rassasié du déjeuner au dîner et qu’une collation s’impose afin de combler la faim. Ce sont donc eux qui sont le mieux équipés afin de gérer l’horaire des repas et des collations, donc du quand.
Si le déjeuner est à 8h et que le dîner est habituellement à 12h, la collation devrait être vers 10h. C’est bien important de prévoir les repas afin qu’ils ne soient pas offerts trop tard par rapport à l’heure de la collation.
C’est aussi aux parents d’être responsables du quoi : qu’est-ce qu’on mange? C’est le rôle du parent de faire la planification des repas et des collations. Le menu choisi est donc celui servi. Si l’enfant n’est pas satisfait, il n’y a pas de deuxième choix et on ne sert pas autre chose. La planification et la préparation des repas est déjà assez complexe, il n’est pas question de le faire en double. L’enfant doit s’adapter à ce qui lui est servi. C’est le cas aussi pour la collation.
Et l’enfant lui? Quel est son rôle?
L’enfant est responsable de la quantité consommée, donc du combien : Parmi la variété d’aliment proposé lors d’un souper, la quantité dans son assiette lui appartient. Il détermine aussi les aliments qu’il choisit de mettre dans son assiette. Par exemple, ce soir au menu, on offre du saumon, du riz brun, des légumes cuits et des crudités. Si l’enfant décide de manger seulement du riz et des légumes, c’est sa décision. C’est la même chose pour la collation, la quantité dépendra de son appétit, mais ce qui est servi revient au parent.
L’horaire des repas et des collations revient donc à être la responsabilité du parent. C’est donc très utile pour le parent afin de lui permettre d’organiser la semaine, mais aussi pour les enfants qui ont une meilleure idée du moment de manger. Ce cadre alimentaire est sécurisant pour les enfants.
Pour établir un horaire réaliste : il faut tenir compte des activités
Prévoir l’offre des repas et des collations en fonction des activités est un incontournable. Si l’activité consiste à se reposer et regarder un film, la collation peut être petite. Au contraire, si celle-ci est extérieure ou active, il est nécessaire de sortir des collations plus nutritives comme les biscuits, les muffins, les boules d’énergie, les noix, etc.
Quelle collation choisir?
Il existe une multitude de collations possibles, il suffit de choisir celles qui sont le mieux adaptées pour la journée et les activités prévues (sans oublier selon ce qu’on a dans le garde-manger).
Besoin d’inspiration : lisez cet article d’idées de collations.
Est-ce qu’un jeune enfant peut dire avoir faim par ennui?
Techniquement, non. Un enfant va avoir faim seulement quand il va ressentir la faim physiologique. Toutefois, il existe quelques exceptions : notamment lorsque le parent évoque la faim sans nécessairement que ce soit vrai ou quand on demande souvent à l’enfant ‘’as-tu faim?’’. Il ne comprend pas vraiment le sens, mais associe que c’est important pour vous de savoir s’il a faim, donc il peut répondre oui.
Par contre, l’enfant a tendance à bien écouter ses signaux de faim. De plus, la présence d’un horaire des repas et des collations peut grandement aider.
On peut commencer à intégrer les collations à partir de l’âge de 9 mois, notamment dans l’après-midi. Avant cela, ils ont souvent des boires entre les repas qui ne nécessitent pas d’inclure une collation supplémentaire une fois l’introduction des solides commencée.